Page – Bryce Canyon – Escalante
25 – 26 septembre

Départ très tôt pour admirer le lever du soleil sur le lac de Page.

Le temps étant maussade, je m’arrête à la station des Rangers, pour demander si l a Cottonwood Canyon Road est praticable. Et non, mon brave Monsieur, la circulation est interdite depuis quelque temps déjà et nous ne savons pas quand cette route sera réouverte. Mais, pour aller à Brye Canyon, prenez Jonhson Canyon Road, ce qui vous évitera Kanab. Sage conseil que j’écouterai à moitié, puisqu’au lieu de prendre Glendale Bench Road (et de rejoindre la 89) à gauche, je prendrai Skutumpah Road (pour rejoindre la 12) à droite.

En cours de route, comme à mon habitude (j’aime sortir des sentiers battus), j’emprunterai une petite portion de la Great Western Trail. Malheureusement, cette portion n’offre aucun intérêt. On ne gagne pas à tous les coups.

Je reprends donc l’US89, puis Jonhson Canyon road jusqu’à l’intersection de Skutumpah Road avec Glendale. Skutumpah Road est plaisante et assez roulante avec sur la fin certains passages pentus.

 

Je ne connaissais pas Bryce Canyon. Je reconnais humblement avoir été ébahi devant ce spectacle.

Bien qu’ayant une sainte horreur de marcher, je me suis dit que je me devais de descendre au milieu de ces gigantesques hoodoos. Aussi ai-je combiné deux « randonnées » : Queens garden et Navajo Loop.

3 heures de marche, de 9h30 à 12h30 (pas les meilleures heures). Mais quelle beauté, une véritable fascination.

 

Toujours respecter les limitations de vitesse dans les parcs car l’on peut être surpris devant quelques animaux sauvages.

 

 

 

 

 

 

Bryce Canyon et les arbres

 

Je passerai deux nuits au « Bryce Canyon Pines Resort« . J’aurai droit à une très belle chambre dans une annexe.

L’emplacement, l’accueil du personnel, le restautant, les petits déjeuner, tout est fait pour les féliciter et avoir l’envie de revenir. Je mangerai, le premier soir au restaurant, et chose rarissime, je prendrai un déssert : une magnifique tarte aux myrtilles.

 

 

Le deuxième soir, je me laisse tenter par une soirée « western ». J’ai quelque peu peur, compte tenu du caractère éminemment touristique de la région…Mais bon, il faut savoir risquer. En définitve, la soirée a été sympa et l’ambiance chaleureuse. Il y avait 18 nationalités différentes, présentes dans la salle……(quand je vous dis que c’est touristique……..), mes voisins de table, étaient, eux, de bons américains. Le steak était tout simplement excellent, tout comme les haricots et les pommes de terre.  Le service, par contre, ressemblait plus à celui d’une cantine scolaire ou universitaire….Folklorique, amusant.

 

27 septembre

 

En m’arrêtant à Tropic, j’apprends que la Cottonwood vient de réouvrir. Mon sang ne fait qu’un tour, JE FONCE. Je sais que ce n’est pas la direction d’Escalante et que je devrais, à un moment ou un autre, faire demi-tour. Tant pis, j’y vais. Celà me permettra aussi de voir Grosvenor Arch et Chimney Rock.

Un panneau de signalisation original :

 

 

 

 

Peu avant d’arriver à Escalante, comme j’étais en avance, j’ai encore pris une piste, comme cà, à l’aventure.

J’ai donc parcouru, (pas rassuré car Tom Tom m’indiquait « piste sans nom »), North Creek Rd (149) puis White Flat Rd (152), un coup d’oeil à Posey Lake et je descends sur Escalante par Hells Backbone. J’étais d’autant pas rassuré que le ciel était bien gris et que des éclairs zébraient le ciel au loin.

 

Je dormirai au Rainbow Country Bed and Beakfast . L’accueil de Catherine a été excellent,  chaleureux, les conseils pour les jours suivants avisés. Quant aux petits déjeuners : SUCCULENTS. Seul petit reproche : si Madame est une bonne communicante, Monsieur est un peu ours.

Je dinerai au Cow Boys Blues et à ma surprise, la serveuse est française. Et à ma question : comment avez-vous « atterri » à escalante : et là ce sont ses propos, « j’ai suivi les recommandations de la Bible : la femme doit suivre son mari »………….Bel exemple à méditer  (lol)

 

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